En quoi le coaching peut-il aider le manager à être plus efficace et ainsi être plus performant ?
1ère partie – Qu’est-ce qu’un management efficace ?
Henry Mintzberg, universitaire et figure incontournable de la recherche en management et de la sociologie des organisations, à travers son livre « Manager – l’essentiel » (2014), nous fait part du résultat de ses 29 jours d’observations auprès de managers :
« Le management est une pratique, pas une profession ni une science. Le but du management consiste plutôt à faire en sorte que le travail soit fait dans les organisations. Les managers mettent cependant la science en pratique en mobilisant toutes les connaissances qu’ils peuvent trouver. Le management efficace découle davantage de l’art, et plus particulièrement de l’artisanat. L’art produit « l’inspiration » et la « vision », à partir d’intuitions. Quant à l’artisanat, il consiste à apprendre par l’expérience – le manager règle les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent.
Ainsi, le management se place au centre d’un triangle à la confluence de l’art, de l’artisanat et de la science. Le premier apporte les idées et les intègre, le deuxième permet de faire le lien, à partir d’expériences tangibles, et le troisième met de l’ordre, en analysant les connaissances de façon systématique. Rassemblez une bonne quantité d’artisanat (expérience), ajoutez-y la juste touche d’art (perception créative), saupoudrez le tout de science (analyse) et vous obtiendrez un résultat qui est avant tout une pratique. Aucune méthode de management n’est supérieure à toutes les autres. Tout dépend de la situation.
Le management n’est pas non plus une profession dans le sens où l’on ne peut l’apprendre hors contexte, avant de la mettre en pratique.
Le manager remplit sa mission en bonne partie grâce au travail des autres. Il doit savoir beaucoup de choses, notamment sur son sujet, et il doit prendre des décisions en fonction de ses connaissances. Le manager doit amener ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes afin qu’ils sachent mieux, qu’ils décident mieux et qu’ils agissent mieux. »
Au sujet du manager efficace, selon Henry Mintzberg «Pour être un manager accompli ou un grand leader, le manager a juste besoin d’être lucide et assez sain d’esprit pour faire face aux mythes du management, pour penser par lui-même, pour connaître ses limites et le potentiel sans limite des autres, pour comprendre où va le monde et comment on peut le changer. Il doit s’appuyer sur la propension naturelle des gens à collaborer au sein d’une communauté et de ce point de vue, le manager efficace s’implique pour impliquer les autres, se connecte pour que les autres se connectent. »
Etre un leader, c’est selon lui:
- Motiver les individus : exprimer l’énergie qui existe naturellement en chacun, la libérer et l’animer,
- Participer au développement des individus : les coacher, former, accompagner, conseiller, inspirer mais surtout les aider à se développer eux-mêmes,
- Constituer et consolider des équipes : constituer en rassemblant les acteurs groupes coopératifs, mais également résoudre les conflits au sein des groupes et entre eux afin que chacun puisse faire son travail,
- Créer et renforcer la culture d’une entreprise : Le manager est le centre moteur de la culture de l’entreprise. La culture est censée faire pour l’entreprise ce que le leadership fait pour l’individu ou le petit groupe : encourager chacun à donner le meilleur de soi-même, en conjuguant ses intérêts avec ceux de l’organisation. La culture influence les décisions, et relève donc du leadership, cela peut prendre des années, voire ne jamais arriver, mais elle est facile à anéantir si le management est négligent. Le maintien de la culture occupe de ce fait une place de premier plan pour les managers d’organisations établies depuis longtemps. »
Pour le Groupe Hermès, élu 2ème employeur de France, le levier de la performance managériale repose sur : leur conviction que pour faire des clients heureux, il faut des collaborateurs heureux, sur une culture managériale bienveillante caractérisée par la proximité et l’accessibilité, sur l’attention accordée à chaque collaborateur, l’animation des équipes autour de multiples projets considérant que leur culture est un ciment d’appartenance fort, source d’unité, de solidarité et de cohérence dans la vision et dans la réalisation de tous les projets.» (Sharon MacBeath, DRH – Cf. Article du site Glassdoor « Hermès veut impacter le monde positivement » – décembre 2019).
En 2018, les salariés français interrogés sur leurs attentes vis-à-vis des managers dans une étude menée par IPSOS et TalentSoft, veulent dans la majorité que leur manager :
- les reconnaisse et valorise leurs performances (56%)
- les associe aux décisions et écoute leurs idées et suggestions (41%)
- s’intéresse à eux en tant qu’individu et pas seulement en tant que salarié (29%), juste devant l’item « qu’il/elle les aide à utiliser et développer pleinement leur potentiel» (27%).
Ces résultats confirment les tendances actuelles autour de la nécessité de confiance entre le manager et le collaborateur, au service d’une plus grande autonomie et d’une plus grande horizontalité.
« La confiance doit être au cœur de la relation manager-collaborateur et c’est aujourd’hui une condition sine qua non de son bon fonctionnement. L’étude confirme l’émergence du leadership partagé que nous observons ces dernières années. C’est d’autant plus important au sein d’une organisation que la confiance initie un cercle vertueux qui permet à tous d’être gagnants : collaborateurs, managers, et organisations », explique Alexandre Pachulski, Chief Product Officer et co-fondateur de Talentsoft.
LES SERVICES FINANCIERS DANS UNE ENTREPRISE: la comptabilité, la gestion financière & le contrôle de gestion
3 grandes fonctions des services financiers d’une entreprise :
1ère fonction: La comptabilité : Pour avoir une vision chiffrée de ce que fait l’entreprise, nous avons besoin de construire cette vision chiffrée => Rôle de la comptabilité = outil de pilotage qui permet de construire cette vision chiffrée
Ex : une entreprise, elle vit : achète à de fournisseurs, elle vend à des clients, elle recrute et paie des salariés, elle rembourse des emprunts, etc…elle vit, elle fait des opérations financières.
- Ces opérations sont classées dans la comptabilité. L’objectif de la compta = déterminer la performance économique d’une entreprise sur une période donnée, année par année. Combien elle a dépensé pour quoi, combien elle a gagné par quoi, a-t-elle gagné ou perdu de l’argent sur une période, que l’on appelle l’exercice comptable. Cette performance financière est traduite dans le compte de résultat.
- Autre élément de la performance économique est le bilan comptable, c’est-à-dire le patrimoine de l’entreprise à savoir d’un côté ce qu’elle possède (matériel, trésorerie,..) et de l’autre ce qu’elle doit (fournisseur, emprunts…).
- Autre objectif : Etre un outil de déclaration fiscale. Le fisc va utiliser les éléments de la comptabilité pour calculer les impôts & taxes à payer par l’entreprise
LE CONTRÔLE DE GESTION: Fonction stratégique, un appui à la direction générale
Contrôle & Gestion
Contrôle : fonction de vérification
Gestion globale de l’entreprise : bilan & cpte de résultat mais surtout vérifier que dans l’organisation de la boite tout est bien géré en analysant les process.
- Ex: une facture qui n’est pas payée. On va se poser la question de la raison. Est-ce parce que ce qui a été vendu au client n’est pas conforme à ce qu’il a acheté ?
- On va remonter toutes les étapes qui ont permis de justifier que cette facture n’est pas payée. On va travailler pour que ce soit optimisé : est ce que le ccial lorsqu’il avait travaillé ou eu son client au tel, son client n’était pas clair et du coup il n’a pas pu voir si financièrement il était bon ou pas. Le ccial a contracté avec un client non fiable et l’entreprise a réalisé une opération et elle ne sera jamais payé.
- Dans le travail d’optimisation de la gestion cciale on peut par exemple former les cciaux à être de bons diagnostiqueur financier pour flairer le bon et le mauvais client.
Le patron d’une entreprise va s’appuyer sur un bon gestionnaire pour pouvoir piloter son entreprise. Le CDG sert à être un outil de pilotage pour la boite :
- Il réalise des analyses chiffrées mais aussi des analyses des process sur le terrain pour optimiser la gestion financière, la trésorerie, l’exploitation de l’entreprise,
- Il émet des avis sur la stratégie de société et conseille sa direction
- Il conseille les différents opérationnels
- Il gère des budgets, les analyser, les optimiser,
- Il est pédagogue, un bon communiquant
Le CDG est stratégique pour bien développer l’entreprise et l’optimiser aide à avoir une vision non plus chiffrée mais une vision globale du business, en interne et en externe => une bonne culture de l’entrepreneuriat et du business.